Les hivernales du RCB (9.5 kil) : cours oli, cours !

Et bien voilà ..
Ma première course en ligne depuis le marathon d'Amsterdam a vécu.

Cela faisait un petit moment que cela me titillait... Savoir exactement où j'en étais après ces durs mois de labeurs sur la piste de Fleu ou dans les allées du cinquantenaire. 4 sorties semaine en novembre, décembre et janvier, cela devait forcément payer, les kilos en moins aussi.

C'est donc remonté comme un coucou que je me présentais ce matin sur la ligne de départ des hivernales du RCB à Boitsfort. Une fois n'est pas coutume, vu l'affluence, je me suis placé en tête de peloton. Bien m'en a pris, au moment du départ et malgré cette position enviable, j'ai encore dû slalomer entre l'une ou l'autre chicane mobile. Le premier kilomètre est avalé en 4'06. Moi qui m'étais juré de partir lentement pour accélérer à partir du 5ieme, c'est rapé. Je me force à ralentir un peu et manque de me viander quand un triathlète me coupe la route et se place juste devant moi. je récupère mon équilibre de toute justesse et l'invective copieusement. Si tu dépasses, tu tiens le rythme, tu ne ralentis pas juste après ta manoeuvre ! Le deuxième est bouclé en 4'16... Gosh, encore trop vite, va vraiment falloir se calmer. Le troisième va m'y aider vu que la première difficulté du jour l'agrémente. On rentre dans la forêt de Soignes et le parcours emprunte alors des chemins boisés magnifiques dans ces apparats hivernaux. Au sommet de la montée, le panneau du troisième en 4'29... Voilà qui est conforme au relief !

Si le troisième montait, le quatrième n'est qu'une longue descente et tous ceux que j'ai doublés dans la montée me repassent sans coup férir. 4'12 sanctionnent ce quatrième kilomètre. Cinquième et sixième se profilent. Ce sont deux très longs faux-plats et j'ai des difficultés à relancer. Je double cependant une dizaine de concurrents à la dérive. Le décor est enchanteur et je calcule mon tempo : je suis largement dans le temps que je m'étais fixé à savoir du 4'20 au kilomètre. Voici le septième en 4'08 et le ravito, j'ingurgite quelques gouttes d'eau mais cela ne me rafraîchit pas vraiment. Les derniers mètres du huitième sont une longue descente avant le mur final mais ce dernier est plus impressionnant que difficile et c'est sans trop de peine que j'attaque la longue descente vers la ligne d'arrivée. De nouveau, je suis dépassé par des concurrents qui descendent beaucoup mieux que moi mais soit, je franchis la ligne en 66 ième position (sur 786) et en 40'14 soit à du 4'14 au kilomètre ou du 14.2 kil/heure.


Je n'étais jamais allé aussi vite et c'est de bons augures pour mes objectifs de l'année. Je suis bien entendu ravi. Il y a 5 ans, j'étais venu faire la même course. J'avais terminé en 49'50.. Je ne gagnerai jamais rien mais le travail et la rigueur, ca paie !

Prochain rendez-vous, les 13.3 kilomètres de la Portelette à Lobbes le 27 février. J'essaierai de descendre sous l'heure !

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